Pourquoi j’ai mal au dos?

Considérer le corps humain dans sa globalité et non pas par segments ou éléments.
Observations anatomiques  
  1. Considérer le corps humain dans sa globalité et non pas par segments ou éléments. Le squelette est une structure, ce n’est pas une charpente fixe, elle ne doit pas sa solidité, sa stabilité et son bon fonctionnement qu’avec sa combinaison avec d’autres éléments nécessaires à son auto-portance et sa bonne mécanique, appelée plus précisément la bio-mécanique : ligaments, tendons, muscles stabilisateurs et moteurs, fascias, capteurs sensoriels, nerfs, les fluides et leur canaux de circulation (sang avec veines et artères, lymphe avec les canaux lymphatiques…), système endocrinien…
  1. Chaque élément a son importance par exemple mécaniquement une rotule pour le corps humain est aussi important que celle de la direction d’une voiture, seule elle ne sert à rien, détériorée la locomotion humaine comme l’automobile fonctionnent moins bien.
  1. Il est nécessaire d’entendre et comprendre la complexité du corps humain. J’ai mal au dos, à un endroit précis, je me dois de regarder, d’une part ma posture dans son ensemble dans ce que l’on nomme : posture de travail, et d’autre part les raisons qui m’ont peut être amenées à cette situation (lien émotionnel, stress…). Apprendre ainsi, dans la vie courante, à faire la différence entre une posture de travail, posture active et une posture de repos, posture passive.
  1. La stature est une posture d’équilibre dans laquelle beaucoup d’éléments interviennent et notamment le très important sens proprioceptif, qui peut être considéré comme le premier des sens avec les 5 bien connus de tous : la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher, le goût. Le rôle des capteurs sensoriels est fondamental, ils aident a avoir ces repères dans l’espace, la motricité,  l’équilibre, la coordination des mouvements, la préhension et d’autres fonctions. Ce sens est fondamental, son absence, c’est le cas de quelques personnes, fait que ces dernières se retrouvent en situation de handicap.
  1. La posture d ‘équilibre est dépendante aussi du tonus musculaire des muscles stabilisateurs et moteurs. La stature est définie à chaque fois par des points fixes. Des compensations sont quelques fois mises en place par adaptation, elles donnent petit à petit des informations erronées qui deviennent confortable car insidieuses et bien moins fonctionnelles. L’inconfort devient peu à peu confortable et bien entendu, c’est une blessure en un lieu précis qui peut survenir ou pas. Il y a souvent un lieu fragilisé, abîmé, usé… que l’on soit musclé ou pas, tendu ou souple, laxe aux articulations ou pas.
  1. L’être humain a choisi la posture debout, ainsi il lui est nécessaire de trouver le juste équilibre sur ses 2 pieds, nous verrons que le bassin est la pièce maitresse ou la clé de voûte de la statique. Le bassin supporte tout et doit être considéré comme la base essentielle, sur lui s’articule la colonne vertébrale (la coque du bateau et le mât). Appréciation ou visualisation : Essayons de visualiser que le rachis (la colonne vertébrale) est notre monde intérieur et nos 4 membres avec les 6 sens sont nos liens avec le monde extérieur.
  1. Observons que la colonne vertébrale, “enracinée » sur ce bassin, (mat du bateau) adapte ses cyphoses et lordoses les unes par rapport au autres. Allongé sur le dos, la rétroversion du bassin (colonne lombaire plaquée au sol), augmente la lordose de la colonne cervicale, et le bassin en  antéversion (creux ou lordose de la colonne lombaire augmenté) la colonne cervicale s’affaisse.
  1. Elle adapte aussi la verticalité dans l’autre plan, je déplace mon bassin à droite la ceinture scapulaire glisse à gauche et inversement et la têt s’incline. Ainsi les chaines musculaires latérales peuvent être contrariées pour plusieurs raisons bien sur, asymétrie, membres plus court d’un côté, scolioses, blessures latérales, etc…
Première partie, suite à venir. Auteur Jean-Marc Degeorges